
La députée fédérale Sylvie Boucher solidaire avec les employés saisonniers de Charlevoix en cette période du Sommet du G7
La députée fédérale conservatrice de Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d'Orléans–Charlevoix, Mme Sylvie Boucher, est solidaire avec les employés saisonniers de la région de Charlevoix qui vivent une situation décevante relativement à la tenue du Sommet du G7 dans sa circonscription. Très déçue que ces derniers soient dans l’impossibilité de travailler lors du G7 à La Malbaie, elle déplore le manque de transparence du gouvernement libéral de Justin Trudeau dans ce dossier.
« Lors de l’annonce du G7 à La Malbaie, il y a de cela un an, des attentes avaient alors été créées chez les travailleuses et travailleurs de Charlevoix. À la lumière de ce que nous savons aujourd’hui, le gouvernement n’a pas été transparent parce que les emplois ne sont pas au rendez-vous. Cette situation provoque de l’insécurité chez les travailleuses et travailleurs vis-à-vis l’assurance-emploi », déplore la responsable des Affaires rurales et du Développement économique pour les régions du Québec au sein de l’Opposition officielle.
Ce matin, Mme Boucher a rencontré la coordonnatrice du Mouvement Action-Chômage de Charlevoix, Mme Julie Brassard, qui lui a fait part de sa déception face à la situation. Elles en sont toutes deux venues à la même conclusion : les travailleuses et les travailleurs ont été confrontés à faire un choix déchirant ; rester disponibles pour travailler lors du G7 ou encore s’inscrire aux formations d’Emploi-Québec dans un programme annoncé en avril dernier.
« Les gens ont patienté parce qu’ils s’attendaient à travailler, ce qui n’est pas le cas de tous. Certains d’entre eux auraient pu aller suivre ces formations, mais il était déjà trop tard », regrette Mme Brassard.
« Bien qu’aucune promesse n’avait été faite, des attentes ont quand même été créées chez les travailleuses et travailleurs de Charlevoix. Malheureusement, ces attentes ont fait place à une grande déception, c’est ce que vivent présentement les travailleuses et travailleurs de Charlevoix », conclut la députée Sylvie Boucher.
Cette situation désolante met en lumière la nécessité urgente de revoir la réforme du programme d’assurance-emploi et de l’actualiser à la réalité de 2018.