Les retombées de la réforme Barrette dans les régions
Communiqué - Au cours des quatre dernières années, Gaétan Barrette, ministre de la Santé, a consacré beaucoup d’énergie pour promouvoir une centralisation administrative des services de santé. Ces changements majeurs ont amené, entre autres, une perte significative des pouvoirs politiques et administratifs des régions et affecté le dynamisme des économies locales.
« Pendant la même période, le patient qui doit être le centre de notre système de santé, n’obtenait pas toujours une réponse satisfaisante à ses besoins », selon la candidate du Parti québécois dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Mme Nathalie Leclerc.
Avant la réforme, des citoyennes et des citoyens de la circonscription de Charlevoix-Côte-de-
Beaupré-île-d’Orléans étaient membres de conseils d’administration « Ex. CSSS de Charlevoix… » dont la mission consistait à gérer le budget alloué par le Gouvernement en vue de répondre aux besoins des diverses communautés locales. Des gestionnaires étaient sur place pour prendre des décisions pertinentes. Maintenant, nous devons attendre la décision des gestionnaires du C.I.U.S.S.S. dont les bureaux sont à Québec. Nous relevons aussi, entre autres, le ralentissement du processus de prises de décision et les difficultés de communication de ce nouvel organisme avec les communautés locales. Les dossiers majeurs (EX. répartition des spécialités médicales et mise à jour des infrastructures) cheminent très lentement tout en suscitant une certaine insatisfaction de la part de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Cette centralisation contribue à des pertes d’emplois de qualité (cadres et professionnels) et de contrats de service de nos PME. Elle affecte d’une façon sensible notre économie dont le rythme de développement est lent. Dans un contexte où nous relevons le vieillissement de notre population, cette réforme n’incite pas nos jeunes à vivre en région.
Malgré cette réforme, les problématiques telles que l’accessibilité à un médecin de famille, le temps d’attente aux services d’urgence, les listes d’attente pour une opération, les soins à domicile et la qualité de vie des aînés ne sont pas résolues. Pour y remédier, Mme Leclerc préconise une approche qui privilégie un plus grand pouvoir aux acteurs locaux et la majoration des services des Centres locaux de santé.
Pour alléger la tâche du médecin de famille, elle valorise davantage la contribution des divers professionnels de la santé que sont : infirmières et infirmiers, pharmaciennes et pharmaciens, psychologues, travailleurs(es) sociaux… Elle ajoute : « une réflexion est à faire, dans un contexte où l’espérance de vie augmente, pour mettre davantage l’accent sur la prévention des maladies et les soins à domicile. »
Bientôt, Mme Leclerc présentera d’autres mesures pour assurer une plus grande satisfaction quant à l’offre régionale des services en santé.
