
Mesures pour remédier au sous-financement de l’éducation
Communiqué - Pour Nathalie Leclerc, candidate du Parti Québécois dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré, l’éducation est la clé du développement social, culturel et économique de notre circonscription. Le régime d’austérité du gouvernement libéral n’a pas su répondre aux besoins urgents des élèves de notre région. Pour pallier à cette négligence, des mesures concrètes s’imposent pour bien préparer l’avenir de nos jeunes.
La commission scolaire de Charlevoix et la commission scolaire des Premières-Seigneuries doivent organiser des services éducatifs sur un territoire géographique très vaste (plus de 180 km). Elles desservent la clientèle scolaire de 16 municipalités répartie dans un réseau d’écoles primaires dont plusieurs ont moins de 200 élèves et de polyvalentes de moins de 800 étudiants. Elles offrent un nombre réduit de programmes de formation professionnelle sur notre territoire. Elles ont à lutter contre le décrochage scolaire. Les règles de financement du ministère de l’Éducation ne tiennent pas suffisamment compte de la situation particulière de la commission scolaire de Charlevoix dont le nombre d’élèves est d’environ 3000.
Mme Leclerc relève le fait, entre autres, que cette dernière présente depuis 8 années des budgets déficitaires malgré une gestion très serrée de son administration. Les déficits annuels se situent entre 700 000 $ et 900 000 $. En 2018-2019 nous observerons la même tendance (915 00 $).
« Après plusieurs rencontres avec Mme Caroline Simard et le ministre de l’Éducation, aucune solution n’a pu être identifiée pour résoudre cette problématique », constate la candidate du Parti Québécois. Elle déplore une trop grande rigidité des règles budgétaires et une insensibilité auprès des petites commissions scolaires (près de 3000 élèves) de la part du Gouvernement.
Pour contribuer à donner un nouvel élan à ces commissions scolaires qui œuvrent dans sa circonscription, elle insiste sur la nécessité de disposer d’un mode de financement qui répond mieux aux besoins pressentis par ces organisations, de promouvoir un seuil garanti de services professionnels aux élèves, de favoriser l’offre de nouveaux programmes en formation professionnelle dans le but de mieux répondre aux besoins du marché du travail et de mobiliser tous les secteurs d’activité de son comté en vue de faire la lutte au décrochage scolaire, une préoccupation majeure.
En plus de ces mesures locales, la future députée évoque que, dans un premier mandat du Parti Québécois, son gouvernement va instaurer graduellement la gratuité scolaire pour tous de la maternelle à l’université.