L’avenir de notre industrie touristique
Communiqué – Selon Nathalie Leclerc, candidate du Parti Québécois, notre région est l’une des plus fréquentées par les voyageurs québécois, canadiens, américains et européens. On observe une croissance très rapide de cette industrie au cours des cinq dernières années. Nous relevons, en moyenne, plus d’un million de visiteurs. Des retombées économiques de l’ordre de 200 millions de dollars par année sont à signaler. Près du quart de la population active œuvre dans ce secteur d’activités.
La présence d’institutions culturelles (le Domaine Forget, le Symposium, les musées, le Festif…), de sites sportifs (Mont Sainte-Anne, Massif, Mont Grand-Fonds, Parcs des Hautes-Gorges et des Grands Jardins…), de centres de villégiature de réputation nationale (le Manoir Richelieu et le Casino, Le Germain…), de paysages exceptionnels (fleuve, lacs, montagne) et d’un patrimoine religieux et culturel (maisons du 18e siècle, églises de plus de 150 ans) incitent les citoyennes et les citoyens de plusieurs provinces et pays à séjourner dans notre circonscription.
Mme Leclerc souhaite contribuer à préparer l’avenir de ce champ économique. « Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers. En plus d’être conscient de nos forces, on doit être sensible à la présence de certaines faiblesses », affirme-t-elle. Elle a identifié, entre autres, au cours de sa tournée pré-électorale, trois situations problématiques. Elle soulève le caractère saisonnier de la période touristique, la pertinence de diversifier notre offre d’activités et la pénurie de la main-d’œuvre.
L’achalandage touristique est surtout important à l’été et à l’automne. Toutefois, selon le témoignage de certains observateurs, la saison hivernale représente un potentiel à développer davantage avec le sport de « glisse ». Il s’agit principalement de ski alpin, de ski de fond et de la motoneige. Nous disposons de centres de ski alpin et de ski de fond enviables et des sentiers fort intéressants pour la motoneige.
Pour favoriser un achalandage plus soutenu tout au cours de l’année, Mme Leclerc projette « d’entretenir des relations continues avec les principaux acteurs et organismes concernés pour favoriser l’ébauche d’un plan de développement visant les quatre prochaines années (2018-2022). À titre de députée, elle entreprendra des démarches auprès du ministère du Tourisme afin que sa circonscription puisse disposer des budgets nécessaires pour faire la promotion de l’ensemble de nos activités touristiques tout en mettant l’accent sur celles de l’hiver et pour initier de nouvelles activités (Ex. les croisières fluviales, le Parc national de la côte de Charlevoix) en vue d’élargir notre marché. De plus, elle s’engage à sensibiliser le ministère du Tourisme à la pertinence de concevoir un réseau des circuits à privilégier et d’en tenir compte, lors de la détermination des budgets. Charlevoix-Côte-de-Beaupré devra en faire partie.
En vue de pallier à la rareté de la main-d’œuvre, Mme Leclerc désire faire la promotion de la mise en place d’un programme de valorisation des métiers liés au tourisme avec la collaboration des ministères de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et du Tourisme. Au niveau régional, elle mobilisera les commissions scolaires et le centre d’études collégial en Charlevoix pour offrir des parcours de formation personnalisés dans le but de mieux répondre aux besoins du marché de travail de notre région. De plus, parmi ces mesures de valorisation, il faudra étudier la question de la rémunération pour favoriser davantage l’attrait à ces métiers.
