
L’avenir des régions : plus de pouvoirs et plus de jeunes
Communiqué – Selon Nathalie Leclerc, candidate du Parti Québécois, son parti est celui des régions. Le développement régional constitue une pierre d’assise de son programme. Le Québec ne peut s’épanouir culturellement, économiquement et socialement sans l’apport de toutes ses régions.
Pour y arriver, le gouvernement doit octroyer davantage de pouvoirs et des ressources à celles-ci dans le but qu’elles puissent se prendre en main. Il faut diminuer les « pèlerinages » de nos élus municipaux à Québec en vue de pouvoir réaliser leurs projets.
« Nous devons lutter contre la tendance centralisatrice du gouvernement libéral », affirme la candidate.
Ce dernier a manifesté cette volonté de centraliser, au cours des quatre dernières années, en abolissant les conférences régionales des élus (CRÉ) et les centres locaux de développement (CLD). Ainsi, il a contribué à renforcer ce lien de dépendance des municipalités auprès des instances gouvernementales. Il a suscité une compétition constante des municipalités et des régions plutôt qu’une coopération entre elles pour dynamiser notre société. Pour réaliser graduellement cette décentralisation politique, son parti s’engage, s’il est élu, le 1er octobre prochain, à instaurer certaines mesures.
« À titre de représentante de notre comté, j’en fais moi-même une priorité », précise-t-elle. Elle souhaite être une animatrice qui favorise cette évolution. Plus concrètement, « je veux plus de pouvoirs à ma région et aux municipalités qui en font partie ». dit-elle.
Le programme du Parti Québécois prévoit une définition de nouveaux pouvoirs des régions, et des municipalités, des enveloppes budgétaires consacrées au développement local et régional, une assemblée des régions constituée d’élus municipaux pour faciliter le dialogue et la coopération avec le gouvernement du Québec.
Certaines unités administratives et sociétés d’État auront leur siège, en région. Des ministères disposeront de bureaux régionaux. En somme, l’État québécois utilisera tous ces moyens pour mettre l’accent sur le développement des ressources naturelles des régions soit la forêt, l’industrie agroalimentaire, les ressources minières et l’offre touristique. Des services de proximité seront valorisés en santé et en éducation.
« Finie la période où toutes les décisions se prennent par des hauts-fonctionnaires à Québec », ajoute la future députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.
En plus de ces mesures, elle se dit préoccupée par le déclin de la population des régions et plus particulièrement des trois MRC de sa circonscription depuis une quinzaine d’années. Elle relève, entre autres, la diminution de 10 % de celles de Charlevoix et de Charlevoix-Est. Pour arrêter cette hémorragie et favoriser l’établissement de jeunes dans ces municipalités, elle évoque l’existence d’un programme national de mobilité des étudiants qui accordera des bourses pour étudier en région soit au centre d’études collégiales de Charlevoix et l’amélioration du crédit d’impôt remboursable destiné aux jeunes qui obtiennent un emploi ou qui créent leur propre emploi, à titre de travailleur autonome, en relation avec leur diplomation dans ces municipalités.
Mme Leclerc note aussi qu’il est impératif de faire la promotion des régions auprès des immigrants pour arriver à une présence significative de ces derniers soit près de 10 % des nouveaux arrivants. Enfin, un accent devra mis sur la qualité de vie en région et dans notre comté.
Cette vision de l’avenir repose sur une volonté politique de considérer celles-ci et leurs municipalités comme de véritables partenaires. Les décisions du gouvernement tiendront davantage compte du type de développement choisi par les élus et les citoyennes et les citoyens d‘une région, d’une municipalité.
« Cette nouvelle façon de gouverner autrement va contribuer à lutter contre le « lobbyisme », le patronage et une panoplie d’allocations à la veille d’un scrutin », ajoute Mme Leclerc.
Cette dernière est surprise qu’on ait demandé aux personnes de se « serrer la ceinture » pendant près de trois années en éducation et en santé alors qu’actuellement, la marge de manœuvre gouvernementale est si grande…Il ne semble plus avoir de limites… Il est peut-être temps d’avoir un plan d’action qui fait appel à une saine gestion en vue de préparer l’avenir du Québec. Durant sa tournée pré-électorale, elle a constaté comment des concitoyennes et des concitoyens étaient révoltés à la suite de l’attitude du gouvernement actuel et de sa députée de jouer au « Père Noël ».