
Des solutions en santé
Communiqué – Un gouvernement du Parti québécois, selon Mme Nathalie Leclerc, veillera à une meilleure gestion des ressources humaines et financières des services de santé. On visera une plus grande accessibilité des services. Tout en respectant le rôle vital des médecins, la candidate estime qu’il sera primordial de valoriser davantage les autres professionnels de la santé que sont les infirmières et les infirmiers, les pharmaciennes et les pharmaciens, les psychologues et les travailleuses et travailleurs sociaux.
On devra tendre à un meilleur partage des services entre les hôpitaux, les CLSC et les CHSLD. Un accent devra être mis sur les services de soutien à domicile. Une attention particulière sera accordée aux situations problématiques de la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré telles que le nombre requis de médecins généralistes, la nécessité d’une présence permanente d’un médecin à l’Île-aux-Coudres et la modernisation ainsi que l’agrandissement de l’hôpital de La Malbaie.
Nous avons observé depuis une quinzaine d’années une majoration très significative des coûts en santé, au Québec. Plusieurs facteurs peuvent expliciter cette situation. Mentionnons, entre autres, l’évolution des traitements, la découverte de nouveaux médicaments, le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie. Au cours des quatre dernières années, un facteur a émergé davantage, c’est celui de la rémunération des médecins. Les dernières ententes conclues avec ces derniers ont suscité beaucoup de questionnements. Une interrogation fondamentale a été posée. Le mode de rémunération de ces professionnels est-il encore justifié si on considère l’évolution de la technologie et la présence d’autres professionnels dans notre réseau. Serait-ce pertinent de revoir le mode de partage des responsabilités entre les médecins et les autres professionnels. Pour répondre à ces questions et favoriser une meilleure utilisation des ressources humaines et financières, un gouvernement du Parti québécois s’engage à imposer un gel de la rémunération des médecins et à revoir les ententes signées avec les organisations les représentant tout en donnant davantage d’autonomie aux 200 000 professionnels autres que les médecins. En vue de réaliser un tel engagement, son gouvernement privilégiera le dialogue et fera appel à la conscience sociale de la part de toutes les personnes concernées dans le but d’apporter des solutions pertinentes pour le bien commun de notre société.
Trois mesures sont avancées pour désengorger les cliniques d’urgences et faciliter une plus grande accessibilité aux services médicaux. Un budget supplémentaire de 100 millions $ par année sera alloué aux services de soutien à domicile. Les CLSC seront ouverts de 9 h à 21 h, 7 jours sur 7, avec la présence d’une infirmière ou d’un infirmier spécialisé. Dans les CHSLD, des équipes d’infirmières et d’infirmiers et de pharmaciennes et de pharmaciens seront en service.
Depuis déjà quelques années, nous observons la difficulté pour les MRC de sa circonscription et plus spécifiquement à l’Île-aux-Coudres de combler les postes vacants et de disposer d’un nombre requis de médecins généralistes pour servir la population. Cette situation est très complexe. Plusieurs causes nous aident à comprendre cette problématique. Parmi celles-ci, relevons entre autres, le mode d’allocation de postes en médecine utilisé par le ministère, le choix des jeunes médecins, l’attrait de la ville (capitale nationale) …
« Étant donné la complexité de ce dossier, je m’engage à faire les démarches pertinentes, à titre de députée, pour mettre en place un comité « ad hoc » qui devra acheminer des recommandations dans un délai raisonnable », précise Mme Leclerc. Selon elle, il faudra être créatif et ne pas craindre de contester certaines règles bureaucratiques pour résoudre cette problématique. La situation géographique, l’immensité du territoire à couvrir et le peu de densité de population devraient justifier une solution originale. D’ailleurs, la liste des familles sans médecin est importante soit plus de 700.
En 2010, le ministre de la Santé de cette époque, M. Yves Bolduc, appuyé par la chef de l’opposition et députée de notre comté, Madame Pauline Marois, a pris la décision de maintenir deux hôpitaux pour desservir la population de Charlevoix. Des travaux préparatifs à la construction d’un hôpital à Baie-Saint-Paul ont été entrepris avant 2011. Le gouvernement du Parti québécois a maintenu cette décision et alloué un budget précis pour la réalisation de ce projet. Dans la planification de ces travaux, la première étape devait être consacrée au projet de Baie-Saint-Paul. Comme prévu, le nouvel hôpital sera en opération très bientôt. Le projet de l’hôpital de La Malbaie devait démarrer en 2019.
Pour le moment, la nature du projet et son échéancier ne sont pas connus. Peu d’informations circulent actuellement concernant ce projet. Dès son premier mandat, Mme Leclerc s’engage à faire la lumière sur l’état des travaux, d’en informer la population et de préciser rapidement le projet valorisé par son gouvernement. La décision respectera le protocole convenu avec les médecins des deux hôpitaux quant au partage des spécialités et des services et à la poursuite de l’objectif de complémentarité des deux institutions.
« Il est bien important que les décisions soient prises, que le projet de La Malbaie se réalise et que la complémentarité réelle entre l’hôpital de Baie-Saint-Paul et celui de La Malbaie existe telle que prévue. La population des deux pôles de Charlevoix mérite de bénéficier de services de santé de qualité. Sur ce sujet, travaillons ensemble plutôt que de diviser nos énergies » dit-elle.