
Sylvie Boucher demande un assouplissement du programme d’indemnisation pour les entreprises situées à l’extérieur du périmètre de sécurité du G7 de Charlevoix
Communiqué – La députée fédérale de Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans–Charlevoix, Sylvie Boucher, a fait parvenir une correspondance à la ministre des Affaires étrangères, l’honorable Mme Chrystia Freeland, relativement à une demande d’assouplissement des règles directrices du programme gouvernemental d’indemnisation pour les entreprises situées à l’extérieur du périmètre de sécurité du dernier Sommet du G7 à La Malbaie. De nombreuses entreprises ont malheureusement subi d’importances pertes financières lors de la tenue de l’événement, en juin dernier, et font face à des contraintes administratives tout à fait injustes.
Dans sa lettre qu’elle a envoyée jeudi dernier à Mme Freeland, la députée Sylvie Boucher souligne que les critères établis par le gouvernement fédéral sont grandement insuffisants pour répondre adéquatement et équitablement aux diverses demandes des entreprises pénalisées pendant le G7. Plusieurs commerces du domaine touristique, lesquels sont situés à l’extérieur du périmètre établi pour être admissibles aux dits critères, ont subi des pertes de revenus substantielles pouvant s’élever jusqu’à 35 000 $.
De plus, au cours de la période réservée à l’organisation du G7, une baisse significative de l’achalandage annuel touristique pour l’ensemble de la région de Charlevoix a été occasionnée due à l’occupation du parc hôtelier par les services de sécurité et à la monopolisation du transport par autobus. Les touristes ont été confrontés à plusieurs contraintes pour visiter la région et nombre d’entre eux ont été dans l’impossibilité de le faire durant le G7. Cette situation a affecté toute la région de Charlevoix, et non pas seulement celle située à l’intérieur du périmètre de sécurité.
« De nombreuses insatisfactions et frustrations ont été causées par le délai de trois mois imposé par le programme pour déposer une demande d’indemnisation. Les commerçants n’ont pu bénéficier du temps nécessaire pour déposer une demande en bonne et due forme et dans les temps requis, étant donné qu’ils se retrouvaient dans une période touristique achalandée à la suite du G7 », déplore Mme Boucher.
C’est pour toutes ces raisons que la députée Sylvie Boucher croit qu’un assouplissement du programme d’indemnisation pour les pertes subies durant le dernier Sommet du G7 de Charlevoix est indispensable. Le gouvernement du Canada doit atteindre les objectifs qui ont motivé la mise en place de ce programme pour que les entreprises touchées soient adéquatement indemnisées.
Mme Boucher est toujours dans l’attente d’une réponse de la ministre des Affaires étrangères et assurera un suivi très serré afin d’obtenir des réponses de la part de Mme Freeland.